Publié le 29 Juillet 2022

De plus en plus de propriétaires de biens immobiliers considérés comme des passoires énergétiques décident de soumettre leur logement à la vente. En cause, l’interdiction dans les prochaines années de louer ces biens qui coûtent cher aux locataires comme aux propriétaires et qui sont également néfastes pour l’environnement.

Précisons que ces passoires énergétiques comprennent tout de même entre 17 et 24% du parc immobilier en France, un pourcentage encore considérable que le gouvernement français en place entend bien enrayer.

Si bien que ce dernier a voté pour l’interdiction de louer un bien immobilier classé G sur l’échelle énergétique du DPE d’ici à 2025.

De cette façon, les propriétaires, par crainte de devoir réaliser un audit énergétique coûteux et contraignant ou de ne pouvoir louer leur bien immobilier, décident de le soumettre à la vente dès maintenant avant que l’obligation ne soit appliquée. Mais cette tendance n’est pas homogène sur l’ensemble du territoire français et, dans les zones rurales de France, les ventes de passoires énergétiques ne cessent de croître. Cela a pour conséquence que le marché immobilier voit son offre de vente de biens énergivores augmenter et que les maisons considérées comme standards sur l’échelle énergétique sont de moins en moins représentées en France.